GRP 2015
Inscrit une nouvelle fois sur le Grand Raid des Pyrénées (80km), je suis parti à 5h avec le ventre déjà balloné du petit déjeuner et mon estomac me l’a fait payé tout au long de ma course!
J’accroche néanmoins la bonne zone dans le peloton de coureurs au départ, ce qui fait que les 10 premiers km sont montés à ma vitesse. Je passe le 1er ravito du merlans à la 190e position (sur 1200): j’ai pu boire correctement mais ai peu mangé (saleté d’estomac!). La montée jusqu’au prochain col se fait correctement sans trop de gêne estomacale, la descente trés technique un peu moins et la remontée jusqu’ à la mongie encore moins. Le ravito de la Mongie est passé à 10h30, à la 209e position mais je n’ai rien pu y manger: envie de vomir… mais ça vient pas! cela s’est poursuivi dans la grande montée vers le pic du midi où j’ai fait de trés nombreuses pauses (du coup j’ai vu passer du monde, notamment des périgourdins que je salue). Pendant ce temps, la météo s’est aussi dégradée, j’ai sorti la veste anti pluie/vent et arrivé au col du sencours, on nous dévie vers le ravito et nous demande de redescendre vers Tournebout: on ne fera donc pas la montée complète jusqu’au Pic (cela se paie par 3h de pénalité) et je ne verrai pas Sabine qui m’y attend! Moi qui me motivait pour la rejoindre et arrêter ma course en haut! Elle y est d’ailleurs restée bloquée un moment à cause de la météo. A ce ravito du Sencours, j’arrive néanmoins à boire une bonne soupe chaude qui me refile un peu de patate pour la descente jusqu’à Tournebout. Je l’avale rapidement (elle me semble plus rapide que l’année dernière), je double énormèment (sûrement des coureurs qui sont montés au Pic avant sa fermeture et qui accuse plus de fatigue). Bref, avec l’idée que j’abandonnais au prochain ravito (51e km), j’ai pu me faire plaisir dans cette descente (enfin! aprés 8h d’efforts). Arrivé à Tournebout au 51e km, je tombe sur William qui m’annonce aussi son abandon (lui était 26e! ). On se ravitaille, on papote et on rentre en voiture avec Sabine jusqu’à Vieille Aure pour se boire quelques bières. Quand-même! on les a méritées!
On apprendra plus tard que des coureurs ont été stoppés tant les conditions météo se sont dégradées (j’étais content d’être dans mon camion pendant que la grêle tombait!)
Bravo aux organisateurs et aux bénévoles, et bravo pour le magnifique buffet du lendemain: c’était succulent et beau à regarder aussi. Du coup j’ai encore plus apprécié le moment de détente à balnéa aprés!